Mon parcours

J'ai vécu successivement en Angleterre à Hull à côté d'East York, et en France à Paris et en Bretagne du Sud.

Depuis quelques années ma sensibilité s'exprimait déjà par la peinture sur toile et cela m'avait ouvert à la possibilité d'une seconde vie, mais par timidité ou par pudeur je gardais jusqu'ici cette production pour moi-même.

Arrivée aujourd'hui à l'âge de 58 ans, c'est quasi-phénoménal de pouvoir parler enfin de moi-même et d'arriver à exposer quelques-uns de mes tableaux au public.

J'ai étudié la littérature Anglaise à l'université à DaeGu en Corée du Sud et en Angleterre ; ensuite la littérature Française à Paris. Au cours de ces études, j'avais pourtant compris que cette voie ne m'était pas destinée. Bien que ne sachant pas ce que je recherchais vraiment, j'ai plusieurs fois abandonné ces études.

J'aime beaucoup écouter la musique, notamment la musique classique et le Jazz et c'est certainement pour cette raison je pense, que  j'ai créé un Piano-bar Club de Jazz et Restaurant à Paris de la fin  des années 1980 au début des années 1990.

Je pleure aujourd'hui mes parents décédés en Corée qui me manquent beaucoup et qui ne m'ont plus vue durant 15 longues années. Aujourd'hui je ne peux plus les voir ni leur parler ni toucher leurs jolies mains, jolies notamment au cours de ces scènes où ils préparaient les cérémonies en mettant des tapis sur le sol en bois qui donnait du jardin  à la maison et y posaient les matériaux de calligraphie  après que ma mère aie eu pris une douche et se soit bien coiffée et bien parfumée. Ils restaient ainsi religieusement assis sur les tapis et commençaient ensuite à fabriquer l'encre de chine par eux-même durant au minimum une heure de concentration intense. Ces gestes, beaux et élégants sont gravés dans ma mémoire. Ils étaient beaux par leur sérénité et leurs mouvements qui avaient l'air libres sur les papiers de riz et leur donnaient un style artistique particulièrement poétique. Ma mère faisait aussi la même cérémonie  pour la création d' IKEBANA (la composition florale).

La plupart de mes tableaux raconte ma propre souffrance liée à l'amour de mon chien Lucky que je porte toujours en moi dans mon intérieur bien qu'il soit aujourd'hui décédé. Je regrette de n'avoir pas su répondre à son amour quand il était vivant. Et aujourd'hui je pleure.

En tant que chrétienne, je voudrais exprimer sur mes toiles avec ma propre inspiration la souffrance humaine depuis celle d'Adam et Ève en essayant par des couleurs vives de rendre mes tableaux les plus beaux possible visuellement.

Presque tous mes tableaux racontent simplement des histoires  de la souffrance humaine , dans des situations tragiques liées à mon imagination avec mon style particulier et ma forme particulière de métaphysique, chaque geste présent étant décrit précisément au millimètre en espérant que ceux qui regardent mes tableaux puissent comprendre pourquoi et comment se forment ces gestes et comment ils évolueront vers les gestes suivants.

Ainsi j'espère que c'est vous qui continuerez à imaginer la suite des histoires et des situations que je peins sur mes toiles.

Merci à tous. HB KIM